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Publié par christian guittard

17 Mars 2010 Par 
Stéphane Alliès  source et suite de l'article www.mediapart.fr



     

Elle n'est pas encore la plus chouette du monde, mais la gauche française a au moins évité d'être la plus bête, au moment de discuter unité avant le second tour des régionales. Mardi à 18h, dix-huit listes de rassemblement PS/Europe-Ecologie/Front de gauche ont été déposées dans les préfectures.
Et la flamme unitaire de la gauche a été ravivée, du moins pour ses appareils soulagés (temporairement) des querelles d'alliances avec le MoDem.
Façon gauche plurielle élargie à ses marges, elle est potentiellement capable d'emporter une majorité absolue dans les urnes, là où le «cartel jospinien» n'approchait que les 40% à la veille du second tour des législatives, en 1997.

Désormais, sur les listes emmenées par le PS, on croise de nouveaux écolos, parfois proches du centre (certains viennent de Cap 21 de Corinne Lepage). Mais aussi des représentants de la gauche radicale (certains viennent des collectifs unitaires contre la constitution européenne, d'autres de l'ex-LCR).
Les états-majors nationaux ont contrôlé l'évolution des discussions dans les régions depuis un hôtel parisien proche des Halles, choisi comme terrain neutre d'opération.
D'abord, le PS a discuté avec Europe-Ecologie, de dimanche à lundi soir. Puis avec le Front de gauche, jusqu'au dépôt des listes.
A chaque fois, trois ou quatre allers-retours ont été nécessaires, avant d'arriver à un accord global, respectant la règle fixée: une représentation strictement proportionnelle selon la règle d'Hondt (du nom d'un mathématicien belge).

Récit de 46 heures de négociations, où la direction nationale du PS n'a (quasiment) pas cédé à l'hégémonisme.
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