L’Ecole laïque en danger
Le congrès rappelle que c’est le caractère public, national, universaliste, laïque, de l’école républicaine qui a permis l’accès à la citoyenneté, le recul des particularismes de l’Ancien régime, et la sélection des meilleurs par la promotion de tous. Il dénonce donc la politique de privatisation de l’École impulsée par l’Union européenne et facilitée par les lois de décentralisation, le programme européen de « formation tout au long de la vie » qui met en question la formation initiale et l’accès aux qualifications sur la base de diplômes nationaux remplacés par des brevets de compétence sans valeur réelle. Cette entreprise réactionnaire voue la jeunesse au chômage et à la précarité et menace, en détruisant la transmission de la culture, les bases même de la civilisation.
Cela exige :
Le respect du serment de Vincennes de combattre pour l’abrogation de la loi
Debré
L’abrogation de toutes les lois anti-laïques
L’extension de la loi de 1905 en Alsace-Moselle et dans les collectivités territoriales
d’Outre Mer
L’annulation des 14 367 suppressions de postes dans l’enseignement public à la rentrée
2011
Le retour au principe républicain : « A école publique fonds publics, à école
privée fonds privés ».
L’annulation de la décision d’organiser les examens dans les établissements privés et le
respect des lois de 1880 et de 1905
Pour que la laïcité, la liberté de conscience de tous soient respectées : la religion doit rester hors de l’Ecole.