Des solutions pour mettre fin aux paradis fiscaux existent.
Les premières réactions à la crise financière de 2008 avaient fait naître quelques espoirs. Comme un seul homme, les chefs d’Etat des grands pays du globe dénonçaient les paradis fiscaux et mettaient à jour leurs listes noires. On avait eu la peau de Madoff, on aurait bien celle des Bermudes. Quelques mois plus tard, que reste t-il de ces promesses ? Rien ou pas grand-chose.
A un an du G20 sous présidence française (novembre 2011), il est grand temps de remettre les paradis fiscaux au centre des débats pour véritablement s’attaquer à l’opacité financière. Ce n’est pas qu’une question de morale, c’est aussi une question de santé économique. Et pour les pays du sud : un enjeu central de développement.
Grâce à ces sommes considérables qui fuient vers les paradis fiscaux, les pays en développement pourraient se développer. Les gens du sud n’ont pas besoin de sacs de riz. Ils ont besoin de salaires et de services publics, d’entreprises qui les rémunèrent et d’Etats capables d’investir.
Aidons-les à faire revenir l’argent des paradis fiscaux. Remobilisons nos dirigeants sur le sujet. Pour que le G20 sous présidence française ne devienne pas le Copenhague de la finance.
Toute la lumière sur l’opacité des paradis fiscaux avec Eva Joly, François d’Aubert, François Chérèque, des spécialistes et nos partenaires du sud.