Attitude très compréhensive du gouvernement à l'égard des banques.

19 Octobre 2009 Par
Martine Orange (source et suite de l'article www.mediapart.fr
S'il y a des déçus du gouvernement, les banquiers n'en font sans doute pas partie. Depuis le début de la crise financière, leurs demandes sont suivies au millimètre près par les ministères. Après avoir renoncé à entrer directement au capital des banques, à avoir une représentation au conseil d'administration des banques aidées, après avoir repoussé toute législation sur les rémunérations, le gouvernement refuse maintenant d'envisager une taxe supplémentaire sur les bénéfices des banques, comme le proposent des députés.
S'il y a des déçus du gouvernement, les banquiers n'en font sans doute pas partie. Depuis le début de la crise financière, leurs demandes sont suivies au millimètre près par les ministères. Après avoir renoncé à entrer directement au capital des banques, à avoir une représentation au conseil d'administration des banques aidées, après avoir repoussé toute législation sur les rémunérations, le gouvernement refuse maintenant d'envisager une taxe supplémentaire sur les bénéfices des banques, comme le proposent des députés.