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Publié par christian guittard



La bataille pour le TGV est engagée : les propositions de tracé vont être à l’étude très prochainement. Et les Auvergnats devront rester mobilisés s’ils veulent que la ligne à grande vitesse, vivement attendue, soit un réel atout pour leur région.

La mobilisation massive des Auvergnats, grâce à la pétition  (toujours disponible sur Internet {www.faisonsbougerleslignes.com}), a déjà permis des avancées significatives sur le dossier TGV. Toutefois « rien n’est gagné, ni en termes de tracé, ni en termes de délai », ont rappelé le président de Clermont Communauté Serge Godard et le président du Conseil régional René Souchon, lors d’une conférence de presse commune qu’ils ont tenue fin mars. Ils présentaient à cette occasion une première étude finalisée concernant le doublement par le centre de la ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Lyon.

Plusieurs tracés sont « sur les rails », et il est bien clair que du côté auvergnat, on verrait d’un bon œil un tracé le plus à l’ouest et le plus au sud possible, par rapport aux premières solutions pressenties et qui vont être à l’étude à partir de l’été 2009. En tout, une dizaine de scénarios possibles seront examinés dans le cadre de cette étude qui durera entre 18 et 24 mois. Portée par RFF, elle est cofinancée (à 33 % chacun), par un comité de pilotage regroupant RFF, l’État et cinq régions concernées : Île-de-France, Rhône-Alpes, Centre, Auvergne et Bourgogne.

Faire un « lobbying intelligent »
Divers critères seront bien sûr pris en compte, du gain de temps pour les voyageurs aux impacts environnementaux, du développement des territoires aux possibilités de correspondances avec les autres lignes ferroviaires, etc. Les résultats sont attendus pour 2011 par le comité de pilotage. Après cette première phase, les différentes options seront portées en débat public.

La Région reste donc très attentive sur le dossier du TGV, dans un contexte encore ouvert : l’enjeu est désormais de défendre le tracé qui sera le plus porteur pour l’Auvergne. À cette fin, René Souchon appelle à un « lobbying intelligent », pour faire en sorte qu’une vision purement commerciale de la liaison à grande vitesse ne soit pas prédominante (ce qui reviendrait à privilégier un tracé allant le plus vite possible entre Paris et Lyon, avec pour conséquence de desservir l’Auvergne) mais que soient, au contraire, prises en considération des attentes plus larges, en particulier celles des Auvergnats.

Rappelons en conclusion quel est l’enjeu, à terme : mettre Clermont-Ferrand à deux heures de train de Paris, et se rapprocher de Lyon pour permettre le développement d’une grande aire urbaine Lyon / Saint-Etienne / Clermont-Ferrand…

 

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