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Municipalité d'Aurillac : "ridicule" Yes we can
L'organe de presse de la municipalité fait un panagérique de la ville de Rodez dans son dernier numéro.
À Rodez, c'est l'Amérique pour le commerce avec un nombre impressionnant de mètres carrés à la disposition des consommateurs.
Aurillac, par contre souffre d'un manque certain qui ne peut être compensé qu’avec la zone de la sablière.
Sans cette excroissance commerciale, il n'y a point de salut pour le client Aurillacois, selon l'organe de presse municipale.
Ci- après quelques extraits parus dans le dernier bulletin, où quatre pages étaient consacrées à l'affaire.
« Important, indispensable, primordial pour le devenir économique du bassin d’Aurillac. La récente présentation dans les locaux de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Aurillac du projet de création de la zone commerciale de la Sablière n’a fait que confirmer le choix volontariste des élus de
l’agglomération en direction du développement.
L’enjeu, mal identifié par certains, est pourtant simple : éviter la fuite des consommateurs vers
d’autres centres urbains. Qui n’a pas vu de véhicules immatriculés 15 (précision : avec le nom
d’un concessionnaire d’Aurillac sur la plaque) sur les parkings des surfaces commerciales
de Clermont-Ferrand, Brive et même Rodez ?
Réduire l’évasion commerciale et attirer de nouveaux consommateurs.
Favoriser la concurrence au profit des consommateurs.
Générer 80 millions d’euros de travaux (l’équivalent de plusieurs Prismes investis sur des fonds privés) sur le bassin d’Aurillac.
Si l’on considère que la future zone de la Sablière devrait offrir une surface de vente supplémentaire
de 33 924 m2, l’offre commerciale de l’agglomération aurillacoise s’élèvera à l’ouverture des futures enseignes à près de 108 000 m2mais demeurera inférieure à celle de l’agglomération de Rodez.
Avec la réalisation de la zone de la Sablière, les consommateurs aurillacois et cantaliens disposeront dès lors de deux véritables hypermarchés, ce qui n’est pas réellement le cas aujourd’hui, mais aussi et surtout d’une offre plus vaste dans beaucoup de secteurs de la vente (bricolage, vêtements, équipement de la maison, électroménager, chaussures, jardinerie, équipement auto...)
Cette offre commerciale renforcée par la nouvelle zone permettra alors de mieux contrer la fuite
commerciale constatée aujourd’hui vers d’autres espaces urbains, d’attirer de nouveaux
consommateurs à Aurillac, de favoriser la concurrence et donc les acheteurs locaux. »