Cantal :Footcorporate un site internet pour les passionnés de Foot

Edito de Jean Pierre Papin sur Footcorporate
"Enfin un site pour le football d'entreprise ! Foot Corporate on dit chez nous. Enfin les projecteurs s'allument autour de ce terrain de jeu où le plaisir, l'esprit d'équipe, le dépassement de soi l'emportent sur l'enjeu, la tricherie et les coups bas. La naissance de FootCorporate.com me rappelle une expérience vieille de 7 ou 8 ans. J'avais organisé une coupe de France des CE (Comités d'Entreprise) sur un week-end. Un vrai bon souvenir qui remontera sans soute à la surface début juin lorsque je participerai à la ACES CUP à Aurillac. Petit message au passage pour les joueurs de LFO : je ne viens sans doute pas pour perdre. Je serai ravi de croiser la route de M Nicollin, l'OL du foot entreprise. Louis Nicollin, "Loulou" comme on l'appelle, c'est un mec en or. C'est vrai qu'ils sont forts ces anciens pros, mais lui il leur donne ce plus qui fait la différence. Il récupère des gars sur la touche et après vous pouvez être sûr qu'il ne les laissera jamais tomber. Avec lui, on sait qu'il y a une vie après le football. Ce n'est pas toujours le cas. FootCorporate.com va également promouvoir l'arbitrage, labelliser des compétitions de football entreprise. Là encore j'applaudis des deux mains. Bien sûr je ne suis pas irréprochable. Comme Alain Perrin j'ai crié au vol après un match de foot. C'était après Lens-PSG en finale de la coupe de la Ligue. Mais comme le dit Marc Batta dans l'interview que vous lirez sans doute, les mots prononcés par les éducateurs dépassent souvent leur pensée. Moi je ne connais pas un entraîneur qui puisse se contrôler, tellement les enjeux du foot pro sont monumentaux. Alors, on n'oublie pas mais on essaie de se faire pardonner. J'ai d'ailleurs participé aux dernières journées de l'arbitrage car moi aussi je considère qu'il est en danger. Ce manque de respect envers ceux qu'on appelait de mon temps "les hommes en noir" m'inquiète sincèrement. Eux aussi ont une pression énorme sur les épaules. Alors il faut leur venir en aide, c'est certain. Mais comment ? Michel Platini défend bec et ongles son idée d'arbitrage à cinq. Pourquoi pas. Mais en cas de désaccord, qui prend la décision finale ? L'arbitre central. Comme dans un arbitrage classique. Alors ça change quoi ? Je ne suis pas un farouche partisan de l'arbitrage vidéo mais dans certains cas elle doit venir au secours de l'humain. Pour déterminer si un ballon a franchi la ligne de but...ou pour sanctionner une faute grossière, pendant le match et a posteriori. Il faut laisser agir le comité de visionnage, il faut traquer les casseurs par tous les moyens. Car c'est l'intégrité physique des joueurs qui est menacée. A Mayotte on ne parle pas d'arbitrage vidéo. Je viens de passer trois jours sur place avec des jeunes ados qui rêvent de devenir les champions de demain. Là-bas les infrastructures sont dérisoires mais je me suis régalé, j'ai été épaté par ces gamins. C'était sain...c'est le foot que j'aime. Au fait je joue mon premier match dimanche avec mon club de Facture Biganos en Promotion de Ligue. Pour le plaisir...et pour préparer la ACES CUP. C'est ça aussi l'esprit corporate."