Taxe professionnelle : les élus transformés en vierges effarouchées
Haro sur la suppression de la taxe de la part des élus, ils se sentent agressés.
Les grandes réalisations de ces derniers, selon leurs justifications, favorisent et soutiennent l'emploi en dépensant l’argent du contribuable .
C'est d'une facilité déconcertante, mais le jour où les habitants ne pourront plus payer des impôts
qui vont en augmentant, la foule des mécontents sera dans la rue avec des fourches pour leur piquer les fesses.
La suppression de la taxe professionnelle n'est peut-être pas la solution au retour de l'emploi, mais avant de bêler les élus devraient dépenser l'argent du contribuable en bon père de famille. Dans certains cas, au moment du montage du projet, sans être devin, les investissements envisagés semblent par avance voués à l'échec financier.
Les élus se prennent de plus en plus pour des chefs d'entreprise, mais ils sont élus pour gérer dans l'intérêt général des finances qui leur sont confiées. Les chefs d'entreprise aux mauvais résultats sont sanctionnés rapidement. Les élus ont eux pour seule sanction les diverses élections. On a rarement vu tomber le couperet lors d'une élection pour des fautes même grossières de leur part.
Parmi les réalisations Cantaliennes de choc :
le Scenoparc IO a quand même réalisé un peu plus de 500 000 € de déficit d'exploitation pour 700 000 € de chiffre d’affaire en deux années.
Le centre de remise en forme du Rouget « Aquateil » n'est pas mieux loti, puisqu'il ne devrait pas réouvrir en 2009, son exploitant a été aussi mis en liquidation judiciaire pour un centre similaire à Saint Nectaire.
Un multiple rural à Vitrac inauguré en juillet 2007 est aussi dans l'attente d'un nouveau repreneur, l'investissement avait été plus de 300 000 €.
À Aurillac, le domaine de Tronquières, qui devait être le « poumon vert » de la cité Géraldienne n'est utilisé que très partiellement malgré des investissements lourds plus de 1 000 000 €.