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Publié par christian guittard

29 oct 2008  source et suite de l'article sur www.mediapart.fr Par 
Ludovic Lamant

Et si les spectaculaires montagnes russes des places boursières, ces derniers jours, n'étaient qu'un aspect périphérique de la crise? Des économistes préfèrent mettre en avant d'autres indicateurs, plus techniques, mais surtout plus révélateurs de l'évolution de la situation. C'est par exemple le casdes credit default swaps (CDS), ces fameux produits dérivés qui permettent de mesurer le risque de non-remboursement des dettes des entreprises. Ou encore du Ted Spread, très sensible aux soubresauts de la crise, parce qu'il calcule l'écart entre le taux d'intérêt auquel les banques se prêtent de l'argent (actuellement très élevé), et le taux des bons du Trésor américain (considérés comme sans risque).

 

Sur le front de l'«économie réelle», les choses sont encore plus délicates: les indicateurs portant sur la situation actuelle (santé des PME, investissements en région, emploi, etc.), produits par l'administration publique, ne seront pas disponibles avant de longs mois. En attendant, c'est le brouillard. Une vraie difficulté pour comprendre l'actuelle débâcle du capitalisme financier.

 

 

Dans un entretien accordé à Mediapart, Jean Gadrey revient sur la délicate utilisation des chiffres en ces temps agités. Le professeur émérite d'économie à l'université Lille 1, spécialiste des «nouveaux indicateurs de richesses», dénonce en particulier le recours tous azimuts aux indices boursiers, dans la presse et ailleurs. Gadrey parle également, dans les pages qui suivent, de son expérience contrastée au sein de la «commission Stiglitz», cette équipe d'une vingtaine d'experts chargés de réfléchir à des indicateurs alternatifs de mesure du bien-être.
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