Aurillac et sa crise des subprimes
Par un montage digne des subprimes Américaines La ville d'Aurillac va passer la main à la CABA sur un dossier sensible. Le journal local en donne une explication
très claire dans son édition de vendredi 26 octobre.
Le journaliste parle de plan inédit et audacieux pour qualifier ce montage.
extrait de son article ci après
Source La Montagne Thierry Senzier
"D’où le plan audacieux et inédit, qui sera présenté le 7 octobre, à 11 h 30, devant le tribunal de commerce d’Aur illac. Ce plan met à contribution le Conseil général du Cantal, la Communauté d’agglomération du
Le journaliste parle de plan inédit et audacieux pour qualifier ce montage.
extrait de son article ci après
Source La Montagne Thierry Senzier
"D’où le plan audacieux et inédit, qui sera présenté le 7 octobre, à 11 h 30, devant le tribunal de commerce d’Aur illac. Ce plan met à contribution le Conseil général du Cantal, la Communauté d’agglomération du
bassin d’Aurillac et la municipalité d’Aurillac.
Depuis le 12 juillet 1991, via un crédit bail, la commune loue à Abeil le bâtiment de 7.700 m² situé dans la zone artisanale
de Baradel.
Le 27 août dernier, l’entreprise a fait part à la municipalité de son souhait de racheter par anticipation le bâtiment.
Le 27 août dernier, l’entreprise a fait part à la municipalité de son souhait de racheter par anticipation le bâtiment.
Telle est la base du plan de redressement présenté par le PDG d’Abeil, HuguesArnaud Mayer.
Il prévoit une deuxième étape. Devenue propriétaire des lieux, la société Abeil revend le bâtiment à la CABA pour la somme de 3,5 millions d’euros.
Il prévoit une deuxième étape. Devenue propriétaire des lieux, la société Abeil revend le bâtiment à la CABA pour la somme de 3,5 millions d’euros.
De quoi reconstituer la trésorerie de l’entreprise, même après déduction des quelque 620.000 euros nécessaires au rachat du crédit bail
qui existait avec la mairie d’Aurillac.
La troisième étape prévoit la mise à disposition des locaux à l’entreprise via un nouveau crédit bail étalé sur 15 ans et signé cette fois
ci entre Abeil et la CABA. Les loyers seraient alors garantis par le Conseil général,
à hauteur de 50 %, en cas de défaillance dans le règlement des échéances du crédit."
C'est presque 3 millions d'euros qui vont être injectés par les contribuables dans l'entreprise dont le PDG est un dirigeant national du MEDEF.
Comme il y a environ 150 salariés, cela fait 20 000 euros pour chaque emploi; encore une fois la loi du marché est détournée car si l'entreprise avait une chance de retrouver l'équilibre pourquoi un etablissement bancaire n'a pas apporté son concours.
Cette entreprise était connue il y a une vingtaine d'année comme une des plus profitable de la région Auvergne.
C'est presque 3 millions d'euros qui vont être injectés par les contribuables dans l'entreprise dont le PDG est un dirigeant national du MEDEF.
Comme il y a environ 150 salariés, cela fait 20 000 euros pour chaque emploi; encore une fois la loi du marché est détournée car si l'entreprise avait une chance de retrouver l'équilibre pourquoi un etablissement bancaire n'a pas apporté son concours.
Cette entreprise était connue il y a une vingtaine d'année comme une des plus profitable de la région Auvergne.