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Publié par christian guittard

http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=10&ref_id=20626

147 600 Cantaliens en 2011

Résumé

Avec 147 577 habitants au 1er janvier 2011, le Cantal est le sixième département le moins peuplé de France métropolitaine. Sa densité de population, 26 habitants au km², demeure l'une des plus faibles des départements français. Entre 2006 et 2011, la population cantalienne baisse en moyenne de 0,3 % chaque année. Cette diminution contraste avec la hausse observée en France métropolitaine (+ 0,5 %) et en Auvergne (+ 0,2 %). Le Cantal fait ainsi partie des neuf départements métropolitains où la population décroît de plus de 0,1 % par an.

Sommaire

Publication

L'attractivité, unique moteur de la démographie cantalienne

Entre 2006 et 2011, la population cantalienne diminue de 2 105 habitants. Sur cette période, les personnes venant s'installer dans le Cantal sont plus nombreuses que celles qui en partent, ce qui alimente un excédent migratoire annuel de 120 personnes environ. À l'image des départements ruraux, le Cantal accueille essentiellement des personnes proches de la retraite, tandis qu'il perd des jeunes entre 18 et 25 ans. Les gains migratoires ne suffisent cependant pas à compenser les nombreux décès, supérieurs aux naissances : le vieillissement de la population, plus prononcé qu'en moyenne nationale, pèse sur le bilan naturel. Le déficit naturel cantalien tend ainsi à réduire le nombre d'habitants de 540 chaque année entre 2006 et 2011.

Des gains de population surtout concentrés en périphérie aurillacoise

Les trois arrondissements du Cantal perdent des habitants entre 2006 et 2011. Celui d'Aurillac subit la baisse la plus faible en raison d'un déficit naturel qui reste limité par rapport à celui des deux autres arrondissements. Sa population diminue au rythme de 0,2 % par an. En particulier, la population de la ville d'Aurillac recule sensiblement, de 1,5 % par an en moyenne, en partie au profit des communes périphériques, qui comme sur le reste du territoire régional, gagnent le plus d'habitants. La population d'Arpajon-sur-Cère progresse ainsi de 0,7 % par an en moyenne. Celles de Saint-Paul-des-Landes (+ 2,3 %), Vézac (+ 1,8 %) ou Ytrac (+ 1,2 %) croissent encore plus fortement.

Malgré une certaine attractivité, l'arrondissement de Saint-Flour perd 0,4 % de sa population chaque année entre 2006 et 2011. Les communes rurales proches de l'axe autoroutier gagnent en majorité des habitants tandis que les zones de montagne, au nord et au sud de l'arrondissement restent à l'écart de la croissance démographique.

Au nord-ouest du département, le déficit naturel pèse lourdement sur l'évolution démographique. Malgré un solde migratoire positif, la population de l'arrondissement de Mauriac diminue annuellement de 0,5 % depuis 2006.

Le Cantal se distingue par le poids démographique des petites communes. En effet, 44 % des Cantaliens résident dans des communes de moins de 1 000 habitants contre 15 % des Métropolitains.

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