I F P P Aurillac : EDGARD DOIT ETRE REINTEGRE !
Texte lu devant l'IFPP le lundi 14/01/2013 par un representant CGT
((Ce matin nous sommes rassemblés devant l’Institut de Formation
Professionnelle Permanente d’Aurillac pour exiger la réintégration à son
poste de travail, de notre camarade Edgard SEIGNE, professeur de
cuisine dans cet établissement.
Edgard est par ailleurs un représentant de la CGT et exerce la fonction
de juge au Conseil de Prud’hommes d’Aurillac dans la section
encadrement.
Durant 25 ans l’I.F.P.P., les maîtres d’apprentissage, les apprentis qu’il a
formés ont toujours été satisfaits de son travail et en atteste d’ailleurs le
pourcentage de réussite obtenue dans ses sections.
Or depuis de nombreuses années et notamment depuis le recrutement
du directeur actuel, Jacques ROUSSET, il fait l’objet d’un acharnement
d’une violence extrême, orchestré par le président de l’I.F.P.P., Christian
VABRET et par une partie du conseil d’administration.
Depuis le début de l’année 2010, il est la cible permanente du directeur
et du président, à tel point qu’il a fait l’objet de 3 demandes d’autorisation
de licenciement.
Une première demande déposée début 2010 a été refusée par les
services de l’Inspection du Travail du Cantal.
Suite au recours initié par l’I.F.P.P., le ministre du travail de l’époque a
confirmé la décision de l’autorité administrative et a donc refusé le
licenciement d’Edgard.
Prétextant une erreur de procédure du ministère l’I.F.P.P. réitérait sa
demande d’autorisation de licenciement, demande à nouveau refusée en
juillet 2012.Mais qu’à cela ne tienne, dès la rentrée de septembre le directeur
ROUSSET reprend son harcèlement vis-à-vis d’Edgard et rien ne lui
sera épargné :
- Provocations multiples
- Vexations, mise à l’écart,
- Accusations mensongères de vol
- Mise en cause infondée sur le respect des règles d’hygiène
provoquée par la direction,
- Utilisation d’un groupe d’apprentis pour tenter de porter le discrédit
sur son intégrité professionnelle, etc……
En novembre 2012 ces comportements intolérables ont eu de lourdes
conséquences sur l’état de santé d’E. SEIGNE et ont provoqué une
longue période d’arrêts de travail.
Persuadé de la richesse de sa récolte de l’automne, le président
VABRET convoque E. SEIGNE à un entretien préalable à son
licenciement et son cas sera également soumis à une commission
disciplinaire composée d’un représentant de la Chambre des Métiers,
d’un représentant de la Chambre de Commerce et de deux
représentants du syndicat Force Ouvrière.
Cette commission s’est prononcée favorablement à la majorité POUR le
licenciement d’Edgard SEIGNE, ce qui nous permet d’affirmer que
l’I.F.P.P. a bénéficié de la complicité des élus Force Ouvrière.
Dans sa farouche volonté d’en finir, une bonne fois pour toutes avec le
cas « SEIGNE », le président de l’I.F.P.P. agit avec une telle
précipitation qu’il ne respecte même pas les termes du règlement
intérieur que son cher directeur lui avait concoctés.
Tout ceci pour aboutir à un refus d’autorisation de licenciement sur une
ridicule erreur de procédure malgré la cohorte d’avocats dont s’entourent
le président de l’I.F.P.P. et ses acolytes.Mais il est vrai que cela ne leur coûte rien à eux qui agressent, qui
harcèlent, à ceux qui accusent sans raison et qui licencient sans motif.
Il faut savoir que c’est en grande partie, nous qui payons, aurillacois,
cantaliens et auvergnats en général, puisque l’I.F.P.P. est largement
subventionné par le Conseil Régional.
Pour le seul dossier SEIGNE ceux sont des dizaines de milliers d’euros
qui ont été dilapidés, mais depuis ces 15 dernières années ceux sont
des centaines de milliers d’euros qui ont été englouties dans des
procédures judiciaires injustifiées.
Aussi, si aujourd’hui quelqu’un a quelque chose à se reprocher dans cet
établissement, dont le seul but est de préparer notre jeunesse au monde
du travail, ce n’est sûrement pas Edgard SEIGNE.
On ne parlera même pas des procédures qui sont en cours d’instruction
qui portent sur des accusations d’une gravité extrême et pour lesquelles
Edgard n’est pas concerné.
Ce qu’on reproche à Edgard SEIGNE c’est d’être à la CGT, de défendre
ses intérêts, ceux des salariés et de faire valoir ses droits ainsi que ceux
de ses collègues lorsque ces droits sont bafoués.
Lorsque l’on est à la CGT et que l’on défend ses droits, ceux des
salariés et des collègues, non seulement ce n’est pas une faute mais un
honneur.
Et c’est aussi et surtout un DROIT fondamental de notre démocratie et il
faut impérativement que cette démocratie entre au 21
ème
siècle dans les
murs de l’I.F.P.P. d’Aurillac.
Par décision administrative de l’Inspection du Travail, l’autorisation
de licencier EDGARD est REFUSEE.
Cette décision s’impose à l’I.F.P.P. et Edgard SEIGNE doit être
IMMEDIATEMENT ET SANS CONDITION réintégré dans son emploi et exercer pleinement les fonctions professionnelles qui sont les
siennes.
Pour ce qui nous concerne, nous apportons notre soutien solidaire à
notre camarade, parce qu’à la CGT la solidarité n’est pas un vain mot,
jusqu’à ce qu’Edgard ait repris le chemin de son poste de professeur de
cuisine dans des conditions normales.))